Aller au contenu

Charles Graner

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles Graner
Charles Graner, posant derrière le corps de Manadel al-Jamadi en novembre 2003.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Charles A. Graner Jr.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Université de Pittsburgh
Baldwin High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Jusqu'en Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Irma Graner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Megan Ambuhl (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Armes
Grade militaire
Soldat (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Yeux
Condamné pour
Lieu de détention

Charles A. Graner Jr, né le 10 novembre 1968 à Pittsburgh[1], est un militaire américain, membre de l'Armée des États-Unis de réserve, qui a été reconnu coupable d'abus de prisonniers en relation avec le scandale d'Abou Ghraib (2003-2004).

Graner, avec d'autres soldats de son unité, a été accusé d'avoir permis et infligé des sévices sexuels, physiques et psychologiques à des Irakiens prisonniers de guerre dans la prison d'Abou Ghraib, à Bagdad, au cours de l'occupation de l'Irak par les États-Unis.

Condamnation

[modifier | modifier le code]

En 1998, un prisonnier a accusé Graner et trois autres gardes d'avoir enfoui une lame de rasoir dans sa nourriture, faisant saigner sa bouche quand il l'a mangée. Le prisonnier a accusé les gardes d'avoir d'abord ignoré ses appels à l'aide, puis de l'avoir battu et frappé à coups de pied quand ils l'ont emmené à l'infirmerie. Graner a été accusé de lui avoir dit : « Tais-toi, nègre, avant qu'on te tue[2]. »

Son avocat, Guy Womack[3], ainsi que sa mère, Irma Graner[4], ont déclaré que Charles Graner et les six autres gardes condamnés dans cette affaire avaient fait figure de « boucs-émissaires » pour ne pas impliquer leur hiérarchie.

Condamné en janvier 2005 à 10 ans de prison (avec rétrogradation au rang de simple soldat et perte de sa pension et autres avantages militaires)[3], Graner a été libéré durant l'été 2011 après six ans et demi d'incarcération[5]. Il a depuis refusé toute demande d'entretien.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Charles Graner Jr. », sur Facebook.com (consulté le ).
  2. « Records paint dark portrait of guard », sur www.washingtonpost.com (consulté le )
  3. a et b (en) « Graner gets 10 years for Abu Ghraib abuse », sur msnbc.com, (consulté le )
  4. « The Australian: Son the fall guy for abuse: mum [January 16, 2005] », sur www.theaustralian.news.com.au, (consulté le )
  5. (en) « Notorious Abu Ghraib guard released from prison », sur www.cnn.com (consulté le )